Le Chat et les sorcières.

 

Le chat noir a été associé au démon. Le chat associé aux prêtresses lunaires, sa présence gênait la chrétienté qui s’imposait en gaule. A partir du IVième siècle, les cultes païens sont interdits. Les prêtresses deviennent des sorcières. Ces sorcières sont accompagnées d’un chat souvent noir. Ce siècle ouvrit l’ère d’un massacre des chats noirs. Seuls étaient épargnés les chats avec une touffe de poils blancs appelée « marque de l’ange » ou « doigt de Dieu ». C’est pour cela que  de nos jours, les chats de couleur uniforme noire sont rares.

 

                                                         

 

Sous la torture les sorcières devaient avouer l’identité de leur « familier » souvent un chat. Cet acharnement était dû à l’Eglise qui souhaitait supprimer les rites païens de fertilité, entre autres, le sabbat. Le sabbat était une réunion nocturne de sorcières et sorciers, dans les croyances médiévales. Les médecins devinrent des alliés pour le clergé afin de reprendre leur clientèle. En effet, dans les campagnes les femmes « consultaient » plus facilement les sorcières pour les grossesses ou les avortements.

L’Antiquité vénéra ces sorcières et l’Occident chrétien ne les toléra plus pour le grand malheur du chat.

Au XVIIième siècle, les chats étaient associés à la sorcellerie. On pensait qu’une sorcière pouvait prendre neuf fois l ‘apparence d’un chat. Pendant des siècles, le chat a été considéré comme un animal diabolique, compagnon des sorcières. Au début du XVième siècle il avait presque disparu du fait des persécutions organisées par l’Eglise catholique.

L’Eglise catholique luttait contre les rites païens, la sorcellerie. Des milliers de femmes innocentes étaient accusées de sorcellerie, torturées jusqu’à ce qu’elles confessent, puis exécutées. Les chats étaient traités avec la même cruauté. Des vieilles femmes qui avaient un chat de compagnie étaient noyées ou brûlées vives avec leur « démon familier ». Au Moyen Age, on pensait que les chats noirs étaient des créatures du Diable et devaient être éliminés. Une ou plusieurs marques blanches suffisaient à sauver l’animal. Dans l’Europe du Moyen Age, l’Eglise catholique, toute puissante voyait d’un mauvais œil les chats, autrefois adulés dans de nombreuses religions païennes. Les félins furent donc l’objet de multiples sévices. Les chats noirs en particulier dont la robe évoquait le Diable furent éliminés.

                                                                

 

Dés le Moyen Age, l’Eglise chrétienne se méfiait de ces animaux associés aux cultes païens et à la sorcellerie. Pour cette Eglise les chats étaient des émissaires du Diable, dotés d’une influence démoniaque. Ils furent souvent brûlés vifs.

Dans l’Europe médiévale, l’Eglise décréta que les chats associés aux sorcières étaient les suppôts de Satan. La dilatation de leurs pupilles quand ils chassent au crépuscule, le reflet de la lumière de leur rétine dans l’obscurité ajoutait à leur mystère et à la défiance qu’ils suscitaient.

Jusqu’au XVIIième siècle, les chats furent persécutés, puis ils devinrent rare en Europe. A la fin du XVIIIième siècle la chasse aux sorcières s’arrêta.